Aire sur la Lys

Circuit Histoire d'Aire au Sentier du Bruveau

Circuit proposé par Sentier du Nord d'après les circuits de l'Office du Tourisme d'Aire sur la Lys
Promenade urbaine à la découverte du passé d'Aire sur la Lys. Les differents panneaux d'interprétations vous apporteront les informations nécessaire à la compréhension de l'histoire de la ville. Sortir de la ville en empruntant une partie du "sentier du Bruveau". La vallée de la Lys entre Moulin le Comte et Rincq Bonne balade

Profil et coordonnées du circuit:
Circuit Histoire d'Aire au Sentier du Bruveau - Aire sur la Lys
Le parcours du circuit =  10,5 km - 3h
Alt mini =  20 m - Alt maxi =  35 m
Dénivelé positif =  61 m - Dénivelé négatif =  62 m

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Départ du parking du Château - Aire sur la Lys
Longitude = 2° 23' 24,41" E (2.390383°)
Latitude = 50° 38' 23,40"N (50.639851°)
Altitude =  24 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

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Pays


moulin

Circuit Histoire d'Aire au Sentier du Bruveau

Départ du parking de la place du Château.

1 – Dos au parking, partez à gauche et allez tout droit par les rues du Mont de Biennes et des Alliés jusqu’aux anciennes casernes Taix et De Listenois.
*Ces casernes sont transformées en logements HLM.

2 - Traversez par le parking et tournez à gauche rue de Tanneurs jusque la rue du général Leclerc. Tournez à droite et dirigez vous vers la Grand’Place.
*Voir l’hôtel de ville dont le projet de construction fut confié à J. Héroguel, architecte du roi à Arras et les travaux furent adjugés à Pierre Descamps. Les travaux ont commencé le 11 mai 1716, ils furent achevés à la fin de l’année 1721. *Derrière l’Hôtel de ville le beffroi 1179 : construction du premier « cloquier » (ancêtre du beffroi) 1716 : reconstruction de l’actuel beffroi commence sur des plans de l’architecte du roi, J. Héroguel. 1724 : fin de la construction du beffroi pour un coût de 97 000 livres (30tonnes d’or) (667 millions d’euros environ). *A droite de l’hôtel de ville, le bailliage, édifice de style Renaissance et de conception flamande qui s’élève à l’angle de la Grand’Place et de la rue d’Arras a été construit, en 1600, pour servir de corps de garde à la milice de la ville.
Empruntez le passage des Halettes sous l’hôtel de ville puis la rue Jules Hunnebelle jusque la rue de St Omer.

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3 – Tournez à droite puis à gauche. A la place du Castel empruntez à droite une ruelle qui vous mènera au moulin des Invalides.
*En 1330 le moulin est propriété comtale puis passe au cours du XIVe siècle aux mains des bourgeois d'Aire.
Prenez à gauche la rue St Pierre et remonter la jusque la collégiale. *La collégiale St Pierre est l’un des monuments les plus importants de style flamboyant et de la Renaissance dans les Pays-Bas méridionaux.
*Face à la Collégiale : le Collège Sainte‐Marie ; installé d'une part dans l'ancienne caserne Saint Pierre (XVIIIe siècle) et d'autre part dans les bâtiments du Collège des Jésuites (ISMH 23.11.1949), début XVIIe siècle, d'un classicisme austère mais non dépourvu de charme.

4 - Contourner la collégiale (voir les maisons capitulaires XVIIIe, sur la gauche dans le contournement de l’église) et prenez à gauche rue du Nouveau Quai puis tout de suite à gauche sur la place des Béguines puis à droite la rue Clémence.
*Dans la rue des Clémences, l'antique voie qui traverse le castrum primitif, les religieuses franciscaines avaient leur couvent depuis 1453. Ces franciscaines ou Soeurs Grises, religieuses réformées de l'Ordre de saint François, faisaient voeu de pauvreté. Elles allaient déchaussées et portaient des socques en bois en guise de sandales. Leur mission principale était de soigner les malades à domicile.
Tournez à droite rue de St Omer jusque la Lys, tournez à droite et faites un aller retour pour voir la chapelle de l’hospice Beaudelle et le bras de la Lys à cet endroit
*Chapelle de l'hospice Beaudelle. Laissée à l’abandon depuis 1992 et fermée en 1998, la chapelle a été inscrite en 2003 à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, grâce à l’action d’un Comité de Sauvegarde qui s’est alors constitué
.
Au retour, allez tout droit et empruntez la rue du Moulin qui longe la Lys. (Attention aucune protection des berges)

5 – Tournez à droite, entrez dans le parc et rejoignez le départ du sentier du Bruveau

6Départ du Sentier du Bruveau par la porte de Beaulieu. *La porte de Beaulieu vestiges de la fortification de la ville Au début du XVIIe siècle, l’entrée de la Lys était protégée par deux grosses et hautes tours qui faisaient partie du mur d’enceinte de la ville et dont les pieds baignaient dans le fossé extérieur. Au XVIIe siècle, Philippe II d’Espagne fit raser ces tours à leur mi-­‐hauteur, donna au mur d’enceinte 5 m d’épaisseur et construisit, pour protéger l’entrée de la rivière, un bastion moderne. Traversez la D943 en empruntant prudemment le passage piéton et engagez vous dans le chemin herbeux, longez le bastion. Suivez la route jusque l’intersection de la D157. Tournez à droite et remontez jusque la fourche des deux routes.

7 - Prenez à droite en direction de Moulin le Comte, passez devant le château (grande maison bourgeoise datant de la fin du XIXe siècle) transformé en chambres d’hôtes). Continuez tout droit après le pont.

8 – Tournez à droite, rue de la Lys. Tournez à gauche après le pont de la petite Lys et suivez les berges par le sentier qui la longe jusqu’au chemin des Prairies. Franchissez la petite Lys et dirigez vous à gauche jusqu’à la fourche. Suivez à droite le chemin qui mène à la rue du Bruveau. Tournez à gauche puis droite, continuez à travers champs.

9 – Tournez à gauche le chemin de la Chapelle en direction de Rincq. Tournez à droite à la rue Haute, D 192, continuez jusqu’à la hauteur du n°85.

10 – Tournez à gauche rue du Hoquet. Continuez jusqu’au chemin de Fauquenthun. Faites un droite/gauche jusque la Lys. Il y a deux petits cours d’eau à enjamber dont la petite Lys (Attention leur franchissement peut être dangereux par temps de pluie).

11 – Tournez à gauche et longez la Lys jusque Moulin le Comte.

12 – Tournez à droite et rejoignez le point de départ en sens inverse.

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Site Web de la ville
Aire sur la Lys

Le nom d’AIRE apparaît vers 847.
La ville naît en 900 au bord de la rivière de la LYS et autour du château du Comte de Flandres. La première église est construite en 1166 et la ville devient un lieu religieux important (37 chanoines)...
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Aujourd’hui la ville présente 23 édifices architecturaux dont 5 classés :
* Le baillage, * L’Hôtel de ville commencé en 1625 et modernisée en 1715, * La Collégiale Saint Pierre (commencée en 1492, elle fût terminée en 1592 et reconstruite en 1788), * L’église Saint Jacques le majeur et Saint Ignace * L’église Saint Quentin.
Dès le Moyen Age, la ville abritait : 3 paroisses, 3 couvents et un hôpital (1349). Déjà depuis 1188 elle bénéficiait de Chartes communales et d’un beffroi : c’était une ville prospère. Sa taille et sa renommée égalait Ypres : ville flamande très commerçante au Moyen Age. Elle était un lieu de passage commercial à proximité de 2 rivières : la Lys et la Aa. En 1200 elle était entourée d’une fortification en pierres blanches qui a été sans cesse renforcée, y compris par Vauban. Elle fût définitivement rasée en 1893 pour être remplacée par un boulevard périphérique.
La ville déclina au 14 siècle, sa population fut décimée par la peste noire (4000 décès en 1349). Depuis cette époque la ville fût très convoitée par les puissances concurrentes : l’Angleterre, la France et les Pays-Bas (Espagnols).
Elle fût également très meurtrie lors des guerres 14/18 et 39/45. Mais elle a toujours gardé une vitalité intellectuelle et artistique, et elle est fier de son journal local : » l’Écho de la Lys » fondé en 1837 et qui paraît encore de nos jours.
N’ayant pas bénéficié de l’élan industriel du XX e siècle, ses activités économiques actuelles s’appuient sur le commerce et les services.
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Patrimoine religieux
Collégiale St Pierre

Eglise paroissiale de la ville d’Aire-sur-la-Lys depuis 1802, la collégiale fut à l’origine l’église du Chapitre de Saint-Pierre d’Aire. Un chapitre de chanoines avait, en effet, été fondé en 1059 par le Comte de Flandre Baudouin V, et le Pape Calixte II en avait confirmé l’institution par une bulle de 1119.
L’église actuelle prit la suite d’une église romane, consacrée en 1166 par l’évêque de Thérouanne, Milon 1er, et qui succomba de vétusté à la fin du XVe siècle. Il n’en reste que quelques pierres réemployées et les bases des piliers de l’abside que l’on peut voir dans le choeur de l’église actuelle, sous les dalles de verre...
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Les travaux de construction de la nouvelle collégiale durèrent pendant tout le XVIe siècle. On peut voir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’édifice des pierres sculptées précisant les dates d’avancement des travaux. Terminée en 1624, la tour s’écroula aussitôt. Ce ne fut qu’en 1634 que la collégiale fut complètement achevée, mais depuis un siècle déjà les chanoines y célébraient l’office.La collégiale eut terriblement à souffrir des guerres. Elle fut ruinée lors du siège de 1710, puis par le bombardement du 8 août 1944, mais les reconstructions successives ont toujours respecté le plan d’origine.

Les dimensions de l’édifice sont considérables :
• Longueur totale extérieure : 105 m.
• Largeur totale extérieure : 40 m.
• Largeur de la nef centrale : 10 m.
• Hauteur des grandes voûtes : 20 m.
• Hauteur des voûtes latérales : 10 m.
• Hauteur de la tour : 65 m.

L’église Saint-Pierre est l’un des monuments les plus importants de style flamboyant et de la Renaissance dans les Pays-Bas méridionaux
Elle a été classée monument historique en 1862. Le plan d’ensemble est compact. La tour occidentale se trouve englobée à sa base par le prolongement des bas-côtés et des chapelles attenantes, le transept n’est pas saillant. Le rez-de-chaussée est encore d’un gothique archaïsant, par contre les étages supérieurs de la nef et du choeur, transept exclu, ont été rebâtis dans les années 1730 dans les formes de l’âge classique. Il en est de même pour toutes les voûtes hautes pour lesquelles, en plein milieu du XVIIIe siècle, on a conservé la structure gothique de la croisée d’ogives, seul le décor exprime l’époque et a le caractère baroque des édifices du Nord de la France. Il ne reste presque rien du mobilier ancien après les destructions survenues en 1710, sous la Révolution et en 1944.

On ne peut signaler que :
• L’orgue, dont le buffet provient de l’Abbaye de Clairmarais, est daté de 1633. Il a été restauré et remis en service le 12 octobre 1986.
• La statue de Notre Dame Panetière à la croisée du Nord du transept date de 1510. Elle a été reconstituée en 1948 après sa destruction lors du bombardement de 1944.
• Une statue de Vierge de facture flamande de la fin du XVe siècle, restaurée en 1963 par Léon Lamotte, se trouve dans la chapelle du Saint-Sacrement. Elle est du même atelier airois que celle de Notre Dame Panetière.
• La chaire et le jubé de style troubadour ont été réalisés par Boileau entre 1842 et 1845. Le jubé a été classé en 1977 comme représentatif d’une époque. Mgr Scott qui fut curé de Saint-Pierre de 1829 à 1887 avait fait peindre et décorer entièrement son église entre 1832 et 1868, sous l’autorité de l’architecte Magnard. Seules les fresques du choeur ont été habilement restaurées dans les années 1960.

Il ne reste des peintures du XVIe siècle que la fresque de Saint-Jacques dans l’actuelle sacristie. Les Monuments Historiques ont fait procéder en 1995, à une réhabilitation complète de cette magnifique peinture de la fin du XVIe siècle qui manifeste le culte de Saint-Jacques à Aire. Ses dimensions sont de 14 m sur 11.
Un tableau, copie de la « Crucifixion de Saint-Pierre » du Caravage, peint par J. Duponchel, à Rome, en 1630, en provenance de la chapelle des Dévotaires, acquis par la ville d’Aire et restauré par les Monuments Historiques est installé depuis 2008, dans la chapelle du Grand Calvaire.
Enfin, on remarquera les pierres tombales rassemblées au fond de l’église, dans les deux nefs latérales.


Source: l’Association Culturelle et Historique d’Aire-sur-la-Lys
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